Publié le 14 Février 2024

La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz
La MicroTonie® Jean Pratz

La  MicroTonie®

 

Ateliers hebdomadaires

pour les Séniors des villes de Lille, Lomme et Hellemmes

•••  le jeudi matin de 10h30 à 12h30 (accueil à 10h15)

à l'Espace Séniors de Lille centre « Les Dintellières » 97 rue de St Sauveur 59000 LILLE

Renseignements : Jean Pratz : 06 84 88 54 22

 

Pour aborder le sens vrai de la vie en réduisant progressivement nos tensions bloquantes par la MicroTonie® et le jeu conscient de notre enfant intérieur (un peu clown sur les bords). Par notre enfant libre, retrouver avec émotion, votre joie d'être et de vivre.

 

••• Les ateliers ou stages sont composés :

 

  • de temps de paroles afin de libérer notre mental
  • de nombreux exercices ludiques de prise de conscience des tensions
  • de moments de profonde détente
  • de jeux par le biais de notre enfant intérieur
  • de toutes autres formes d'exercices permettant la perception des tensions mémorisées par le corps afin de s'en séparer
  • Ces temps de découvertes sont basés sur une expérimentation individuelle et personnalisée au sein d'un groupe bienveillant et non jugeant

 

 

••• L’objectif est de

Réduire les tensions et les fatigues

en allant chercher d’où elles proviennent

  • • Prendre conscience de nos émotions positives, neutres ou négatives pour favoriser
  • les processus naturels d’autorégulation de notre organisme en harmonisant le tonus musculaire.
  • • Permettre à la mémoire du corps de se révéler afin d’aborder et de mieux appréhender les tensions et les maux qui en découlent.
  • • Cette pratique est destinée à celles et ceux qui désirent rééquilibrer leurs énergies corporelles et psychiques

 

••• Les améliorations recherchées…

• Se déstresser, se relaxer • Débloquer ses tensions physiques  • Économiser ses énergies en les utilisant à bon escient • Améliorer sa circulation sanguine • Améliorer la qualité de son sommeil • Réduire ses fatigues en allant chercher d’où elles proviennent • Restaurer sa sensibilité corporelle • Se sentir mieux dans sa peau       •  Augmenter ses défenses immunitaires  • Améliorer son état général  • Réguler son poids  • Retrouver son potentiel énergétique • Augmenter ses facultés de concentration • Réduire ses tensions mentales • Améliorer l’image de soi • Savoir s’affirmer dans la vie

 

••• La MicroTonie® prend ses ressources

• dans l’Eutonie Gerda Alexander (eu=bon et tonie=tonus) • dans la méthode Simone Ramain : la Perception de soi par l’attitude et le mouvement • dans la méthode de Serge Wilfart sur le souffle, le son et le chant • dans la Psychophonie de Marie-Louise Aucher • dans l'Analyse Transactionnelle d'Eric Berne

 

l’Eutonie Gerda Alexander (eu=bon et tonie=tonus)

L’eutonie utilise un certain vocabulaire qui décrit des catégories de sensations et d’expériences recherchées dans la pratique, que l’on appelle aussi les principes de l’eutonie. Ces termes n’ont pas toujours exactement la même signification que dans le langage courant ou celui utilisé dans d’autres disciplines corporelles : 


ÉTIREMENT

C’est un mouvement (ou une position) générateur d’un bien-être global, qui recherche les sensations d’étirement d’une ou plusieurs parties du corps. L’étirement peut être spontané ou volontaire, passif ou actif, continu ou discontinu, chaque forme ayant son intérêt spécifique.


POSITIONS DE CONTRÔLE

Une quinzaine de positions assises et allongées mettent en évidence et font travailler l’élasticité des muscles et des tendons, leurs raccourcissements, ainsi que la souplesse articulaire. Elles permettent de percevoir et d’apprendre à respecter les limites d’une position par la sensation d’étirement provoquée.

 
TOUCHER

Par le toucher, nous faisons l’expérience de la délimitation de notre organisme, de notre forme corporelle extérieure. En outre, le toucher donne des informations essentielles sur le monde environnant, ses formes, sa température, sa consistance, et sur de nombreuses stimulations telles qu’effleurements, pressions, chocs, et leur durée. En eutonie, on parle d’un « toucher conscient » qui se définit par la perception consciente de la peau, de ses fonctions et de sa relation avec l’intérieur du corps, ce qui précise le schéma corporel. D’autre part, l’expérience du toucher conscient aide à se différencier de son environnement et à se distinguer des autres personnes.

 
CONTACT

Le contact conscient se différencie du toucher. Il se définit par un élargissement intentionnel de la conscience au-delà de la limite visible du corps, alors que par le « toucher conscient », elle reste à la périphérie de la peau. « Faire contact » permet d’inclure dans notre conscience les objets, les êtres, l’espace environnant, en dirigeant précisément notre attention vers ce que nous observons.

 
PASSIVITÉ

Il ne faut pas confondre la passivité avec un abandon de la volonté. C’est un état d’inaction choisi et consciemment maintenu.

 
MOUVEMENTS ACTIVO-PASSIFS

C’est l’état de passivité exercé volontairement en alternance avec un état d’activité d’une ou plusieurs parties du corps ou bien de l’ensemble du corps (ex : en position allongée sur le dos, lever un avant-bras puis le laisser tomber sur le sol).

 
REPOUSSER

Un mouvement peut être obtenu par « repousser » à partir d’une partie du corps dans une direction précise, contre une surface résistante : objet, sol, mur, personne (ex : pour se redresser d’un fauteuil, un repousser bien dirigé, au bon moment, des mains et des bras sur les accoudoirs va aider à se mettre debout).

 
TRANSPORT

Le mot transport a été inventé pour des raisons pratiques en eutonie et il désigne le réflexe proprioceptif de redressement qui est inné et s’observe facilement chez les petits enfants.

Le « transport conscient » se définit comme l’utilisation consciente du réflexe de redressement.


INVENTAIRE

Il consiste en l’énumération des différentes parties du corps en vue d’une prise de conscience corporelle approfondie.

Origine de la méthode Ramain

  • Simonne Ramain (1900/1975) est devenue autodidacte, à cause d'une méningite survenue en pleine adolescence qui l'avait amenée à abandonner ses études. Elle était condamnée par la médecine de l'époque à une vie végétative, mais, loin d'accepter cette situation, elle a entrepris une lutte soutenue pour se libérer des séquelles de sa maladie. Elle a commencé par faire des exercices, des mouvements qu'elle créait elle-même qui l'ont conduite à une profonde analyse de son corps et de ses attitudes.
    • À travers cette lutte pour survivre, elle a réussi à convertir l'incapacité en création.
    • À partir de son auto-observation, de ses perceptions et des progrès obtenus, elle a proposé un système d'apprentissage découlant de ses réflexions et recherches.
      Cette méthodologie a intéressé de nombreux formateurs et enseignants, qui l'ont appelée "méthode Ramain".
    • La méthode Ramain a été expérimentée dans de nombreux domaines de la connaissance : la recherche épistémologique, la pédagogie, la psychomotricité, la psychopédagogie, en plus de l'aire clinique et de la rééducation. 
  • Simonne Ramain a conçu chaque exercice de manière à ce qu'il recouvre les diverses composantes de la personnalité afin d'atteindre la totalité de l'être, dans sa globalité.  
    • La mise en évidence des mécanismes du fonctionnement cérébral (longtemps après la définition et création de la méthode) est venue conforter la pertinence de cette méthode, qui épouse en parallèle les données issues de la neurophysiologie et de l'éducation (Piaget).
      • Nous retrouvons ce qui a inspiré nos "Fondamentaux pour prendre soin". Ce qui contribue à augmenter la cohérence du projet de soins élaboré en 88. 
  • Une formation est le passage obligé afin de comprendre la méthode par son vécu, et pouvoir ensuite la mettre en oeuvre.  
    • Pour les pionniers du Ramain, il serait inconcevable qu'une personne quelle que soit sa formation se lance dans les activités d'un groupe Ramain sans une formation adéquate.
    • Le formateur prépare au mieux le stagiaire à toute progression et le rend acteur de sa formation et de ses choix, afin de comprendre la méthode pour pouvoir la mettre en oeuvre.
    • Le formateur applique les principes de la "pédagogie active" :
      • le formé apprend par son activité propre : observation, réflexion, expérimentation...
      • l'organisation de la formation se développe à partir des motivations réelles des formés.
      • la formation s'appuie sur la coopération et les rapports sociaux au sein du groupe en formation.
        • C'est le formé qui est maître d'oeuvre de sa formation et détient les critères d'évaluation de sa formation. Le passage par l'acte est le moment clé de l'apprentissage car il est expérience à partir des représentations personnelles du formé.

  En résumé, la méthode Ramain propose...

  • La méthode Ramain a pour projet de :  
    • rendre le participant acteur de ses propres apprentissages ;
    • mettre en jeu les capacités à s'adapter aux situations nouvelles ;
    • susciter la mobilité intellectuelle, la disponibilité émotionnelle, l'aisance motrice ;
    • faire évoluer la perception et l'attention. 
  • Principes de la démarche  
    • Proposer des situations débarrassées de l'objectif d'acquérir des connaissances ou des capacités spécifiques, ce qui rend la personne disponible pour réfléchir à sa manière d'aborder une situation globale et de réagir à des événements de vie.  
    • Les exercices favorisent une structuration mentale et développent des possibilités nouvelles pour répondre à des situations complexes.
      • Il ne s'agit plus de réussir quelque chose mais de vivre pleinement un moment de recherche sur soi dans une situation donnée.
        Tous développent la vigilance à soi, aux consignes, aux autres, au réel.
      • L'animateur n'est pas celui qui sait ou donne, il est celui qui cherche avec le sujet le meilleur moyen de le faire grandir dans son autonomie et son affirmation en tant qu'homme.
      • La personne élabore un projet de réponse qui dépend de la manière dont il entend les consignes en faisant jouer ses fonctions cognitives (compréhension et anticipation), ses fonctions interprétatives, liées à sa structure personnelle : tout est affaire de représentation mentale. 
  • La méthodologie Ramain c'est la pédagogie...  
    • du risque puisque le progrès se fait par l'essai : elle permet de faire, de se lancer et d'oser;
    • prenant en compte la globalité de l'être et dans ses dimensions tant intellectuelles que motrices et émotionnelles;
    • de l'engagement car elle implique l'animateur qui trouve sa place juste : son rôle n'est ni d'aider, ni d'imposer mais de faire vivre l'expérience et de la guider;
    • centrée sur le sujet au présent, sur son ici et maintenant et sur son autonomie, rendre l'individu disponible à lui-même et présent à ce qu'il fait;
    • de la réalisation de soi et de l'ouverture à soi et aux autres. Elle passe par la cassure, l'abandon progressif des préjugés, des habitudes, des stéréotypes et conduit à plus de tolérance.

Relations entre méthode Ramain et neurophysiologie

  • Simonne Ramain a créé des exercices qui s'accordent parfaitement aux lois qui régissent les structures neuronales :
    • - en travaillant les analyseurs sensoriels (visuels, auditifs, tactiles, gustatifs, olfactifs et cénesthésiques) à travers des exercices : les exercices graphiques, la consigne verbale, les séances de mouvements dans lesquels l'appel à la cénesthésie, c'est à dire à la sensation interne, à la perception proprioceptive sont des données fondamentales.
    • - en activant la fonction frontale, (les aires dites associatives) à qui incombent la programmation, la planification de l'activité, sa projection dans l'action. 
  • Au lieu de mener le sujet directement à l'action, on lui « impose » un temps de réflexion, d'incorporation de la pensée sur la consigne donnée avant l'exécution de l'acte.
    • Ce moment de recherche provoque la mise en route de la fonction associative (la frontalisation) par laquelle la conduite est mentalement conçue, planifiée, projetée dans l'avenir avant de devenir un acte concret. Il pourrait n'être qu'un acte irréfléchi, impulsif si la frontalisation n'avait pas précédé la réponse. 
    • Le moment de l'illumination de l'esprit (Eurêka !), de l'intégration des circuits du cerveau fait la preuve de la mise en oeuvre de ces fonctions cérébrales. Ce moment créatif, valorisé par le Ramain, correspond aux mouvements d'ordre et désordre des aires associatives frontales.
      • C'est le moment aussi où les circuits antérieurement formés se déconnectent et donnent lieu à de nouvelles structurations. Ordre-désordre ; détruire pour construire, désautomatiser pour obtenir la conduite volontaire, libre. 
    • La non répétition de la consigne s'adresse au système réticulaire et limbique. L'attention, la mémoire et le tonus cérébral se perfectionnent par mise en éveil de la vigilance.
      • Lors de l'énoncé des consignes, chacun prend conscience que lorsqu'il écoute vraiment, il est capable d'entendre ce qui lui est demandé et de ce fait comprendre au moins une partie de ce qu'il doit faire, ceci sans aide individualisée abusive.
      • A travers le refus de la répétition de la consigne, au prix de nombreuses frustrations, le Ramain mène le sujet à la stabilité, à la confiance en sa mémoire. 
    • L'attitude de " non jugement " de l'animateur déclenche un fort sentiment de turbulences à l'intérieur de soi.
      • Cette condition amène peu à peu la personne à développer une curiosité, un désir de faire une recherche sur elle-même, d'observer chacune de ses attitudes avec plus de qualité. Cette observation critique lui permet d'apprécier ses possibilités de parvenir à un résultat imaginé.
      A travers ses interventions, l'animateur peut favoriser le développement d'une capacité de tolérance aux frustrations et aux incertitudes, facteurs essentiels aux processus d'élaboration mentale.

  Le sens des exercices de la méthode Ramain

  • Les exercices ne sont que de purs prétextes, ils n'ont pas de valeur finalistique en eux-mêmes, sinon qu'ils permettent d'exercer les fonctions cérébrales qui font notre qualité humaine.
    • Les structures mentales, celles qui nous permettent d'interpréter sinon de comprendre les messages livrés par les sens, sont en partie responsables des difficultés de relation aussi bien avec le monde extérieur qu'avec notre monde intérieur, turbulent, équivoque et ambivalent : privilégier l'évolution de l'individu amène celui-ci à changer ses comportements. 
  • Le Ramain va nous libérer des entraves qu'une structuration préétablie impose à notre quotidien, limites dont nous ne sommes pas conscients  
    • la langue qui nous empêche de penser autrement que selon ses options ;
    • l'habitude dont nous sommes esclaves ;
    • l'éducation tendant à nous façonner en fonction d'un modèle ;
    • la peur d'un futur incertain, car chaque changement, chaque transformation représente la mort de quelque chose de passé, le détachement de " celui que j'étais pour devenir quelqu'un que je ne connais pas encore ". 
  • La perception de soi par l'attitude et le mouvement est la partie centrale des exercices Ramain. (exercices EAM)  
    • Il s'agit de mouvements du corps, de recherches d'attitudes statiques et dynamiques, de propositions de travail sur le tonus, la relaxation, le rythme, la coordination comme la dissociation, d'amener le sujet à ressentir progressivement ce qui se passe en lui.
      • Par l'expression corporelle (qui n'est que le vécu d'un mouvement qui se déroule) le sujet est conduit à une perméabilité qui transforme peu à peu sa manière d'être.
    • Chaque exercice entraîne tout un processus d'observation, de déchiffrage, de déduction, de comparaison, de veille, de contrôle, de réflexion ainsi que des tâtonnements et des ajustements. L'enchaînement de ce processus est chaque fois plus ou moins modifié par des réactions affectives soulevées par l'exercice lui-même, par la différence et par le voisinage.
    Tout mouvement a donc comme dessein de :
    • révéler au corps l'interdépendance de ses parties ;
    • permettre de laisser tomber nos masques, nos déguisements, de ne plus faire "comme si" mais d'être et d'avoir le courage de notre authenticité ;
    • éveiller nos cinq sens, aiguiser nos perceptions ;
    • affirmer notre individualité, retrouver notre initiative, notre confiance en nous ;
    • désapprendre les mauvaises habitudes, rompre les automatismes de notre corps et en trouver l'efficacité, la spontanéité ;
    • nous débarrasser, quel que soit notre âge, des contraintes qui ont piégé notre vie antérieure et notre comportement corporel ;
    • nous révéler l'être beau, bien fait, authentique que nous devons être. 
  • Les exercices EAM se proposent de rompre les habitudes, les stéréotypes afin de rendre l'individu disponible à lui-même et présent à ce qu'il fait.
    • L'affectivité, elle aussi, se réveille dans le corps.
      Les exercices sont là pour faire prendre conscience du corps, accepter sa remise en route, sortir de l'handicap. Leur pratique suscite l'acte de veille et évite le retour des automatismes qui rendraient cette recherche inutile.

Le Ramain et le Savoir-Être

  • On pense traditionnellement que c'est en faisant répéter les choses à la personne handicapée mentale ou non, qu'elle va les acquérir...
    • Le Ramain va permettre une ouverture nouvelle à d'autres références : apprendre à penser autrement que par l'exemple démontré et répété. 
  • Vivre son affectivité.
    • Toute confrontation aux autres, à l'animateur, à l'objet, à soi-même suscite des émotions qu'il faut apprendre à gérer. 
    • L'absence d'encouragements représente une frustration importante. La confrontation à la frustration est indispensable à l'évolution de toute personne handicapée ou non.
      - L'exercice non terminé est une expérience nouvelle qu'il faut apprendre à assumer.
      - La difficulté ou refus exprimé face une tâche, devant les autres engendre des conséquences : agacement, encouragement, approbation, proposition d'aide, rejet et qu'il faut assumer.
      - L'animateur n'intervient pas sur le travail et par conséquent n'y apporte aucune correction. Ce soin est laissé à chacun.
      - La confrontation aux autres permet des relations diversifiées où les divergences d'opinions sont petit à petit acceptés et conduisent à l'acceptation des autres.  
  • Travail de l'attention globale :
    - être attentif à ses actions et pensées propre,
    - à ce qui se passe dans le groupe,
    - aux interventions de l'animateur,
    - à l'environnement.
    La qualité dominante de l'être est, semble-t-il, la vigilance, cette attitude d'attention qui fait que présent à soi-même on l'est aussi à ce que l'on fait. 
    • La travail à réaliser est présenté par des consignes strictes et précises ; leur rigueur, leur complexité empêchent de faire l'exercice à sa manière : les consignes définissent un cadre de recherche, jamais les moyens à utiliser. 
    • Le participant a à faire un effort de compréhension, d'imagination, de réalisation. Il doit tenter, choisir, créer un cheminement personnel ; il ne s'agit pas de réussir quelque chose mais de vivre le plus pleinement possible un moment de recherche sur soi dans une situation donnée. 
    • Les interventions fréquentes de la part de l'animateur pendant que le groupe travaille, troublent, gênent, perturbent longtemps leur quiétude, particulièrement lorsqu'il exécute des exercices qui proposent une recherche dans lequel l'intellectuel joue un rôle prépondérant : des réactions de mécontentement, d'agressivité qui apparaissent entraînent des attitudes qu'il faut prendre en considération. 
    • Le travail sur la perception et sur la réponse motrice, qui est inclus dans les exercices, n'est qu'un tremplin pour mieux cerner le travail de l'élaboration mentale.
      • L'image mentale globale prend vite le dessus sur une image auditive, visuelle ou cinesthésique de départ.
      • Le message donné verbalement, sans aucune aide gestuelle, ou le modèle présenté globalement, suscitent chez la personne l'effort mental nécessaire pour la réalisation de la tâche dans laquelle l'erreur, non considérée comme une faute, prend toute sa valeur éducative. C'est par cet effort, sur cette recherche, que sera centrée la discussion qui termine l'exercice. 
    • Les composantes du sujet, intellectuelles (telles que la compréhension d'une réalité complexe), affectives (telles que la peur du risque, de l'échec ou la frustration face à une réalisation imparfaite) et motrices (telles que le contrôle des syncinésies) joueront tout le long de l'exercice, car c'est par l'imbrication de celles-ci que nous prétendons travailler l'activité mentale.

 L'attitude de l'animateur est fondamentale dans la  relation

  • Sa caractéristique essentielle est l'acceptation de l'autre tel qu'il est. Il ne s'agit ni de s'approprier le problème de l'autre ni de résoudre à sa place, mais de soutenir l'autre dans sa recherche pour qu'il puisse élaborer lui-même ses propres solutions.  
  • Cela implique
    • d'être sans jugement envers l'autre, ni préjugé, de lui faire confiance et d'être en ouverture aussi corporelle qu'affective et mentale.
    • une qualité de présence et d'attention à l'autre qui permette de l'écouter activement, c'est à dire de lui refléter les émotions, sensations, interrogations ou connaissances qui l'habitent afin qu'il en prenne conscience et puisse gérer lui-même sa vie, sa transformation.
      L'écoute active de soi-même permet de prendre conscience de ses propres émotions et de les formuler de façon authentique, en ne les projetant plus sur les autres. Ainsi les conflits peuvent être abordés et résolus de façon nouvelle, créative et satisfaisante pour tous.
  • Ramain est apprentissage : on découvre, on se découvre.
    • Il est difficile de faire des discours sur le Ramain. Le seul moyen d'en avoir une idée vécue est de le vivre soi-même.
    • La méthode n'est pas une méthode de l'avoir, mais de l'être. Elle est totalement centrée sur l'individu compris dans sa totalité : affective, intellectuelle, psycho-motrice, et sa globalité. Elle est donc sans fin puisque par définition l'être n'est jamais fini.
Bibliographie
décembre 1998
MoniqueZambon
- "Cahiers de l'éducation et des nouvelles technologies, Dossier : pédagogie Ramain", n°16, UNAPEI, 1992.
- Feldenkrais M., Énergie et bien-être par le mouvement, Dangles, Saint Jean de Bray, 1993, 209 p.
- Labyrinthe, revue semestrielle de l'Association Ramain Internationale (ASRI) à partir du n° 10, de nov 91
- Ramain S., Fajardo G., Perception de soi par l'attitude et le mouvement, Epi, Paris, 1977, 334 p.
Qu’est-ce que la Méthode de Pneumaphonie® - Serge Wilfart® ?

 

La méthode de « Pneumaphonie® », créée et développée par Serge Wilfart, est le résultat de plus de quarante ans de pratique, de recherche et de réflexion en tant qu’artiste lyrique et pédagogue de la voix et de ses prolongements.

Cette méthode part du constat que la voix du nouveau né est particulièrement puissante et riche en harmoniques, témoignant d’une énergie vitale que l’on peut désigner symboliquement comme la « violence du cri du nouveau né ». Avec l’acquisition progressive de la station debout, l’éducation, l’entrée dans la vie sociale, cette énergie se décentre vers le haut du schéma corporel, ce dont témoigne l’évolution de la voix qui a tendance à s’amenuiser et s’inhiber.

Cette méthode propose à celui qui le désire, de renverser la logique de cette évolution, pour retrouver ses racines et son centre, autrement dit d’inverser un « ballon de foire » en « fil à plomb ». Cela se réalise, de la part de l’initiateur, par une lecture précise de l’acte vocal, au travers de l’inspir/expir, permettant de déterminer ce que chacun met comme tension et comme anxiété dans son énergie d’action quotidienne.

La finalité est de retrouver une voix juste dans son éthique et dans son esthétique, témoignage d’une communication authentique avec l’autre.

Dans la Méthode de Pneumaphonie®-Serge Wilfart®, un stage Souffle-Voix commence par un diagnostic qui cartographie les blocages inscrits dans la voix parlée et chantée. Le travail s’effectue ensuite, au travers d’exercices précis sur la voix, le souffle et la verticalisation, dans une dynamique de groupe.

Empirique, pragmatique, sans aucune injonction dogmatique, cette méthode s’adresse à toute personne souhaitant faire un travail sur soi, par soi, donc pour l’autre.

Elle permet aussi de résoudre des difficultés vocales, respiratoires et de contribuer à l’épanouissement de la communication par la voix, pour des professionnels dont cet instrument est une préoccupation et un outil quotidien (chanteurs, comédiens, enseignants, politiques, managers, hommes et femmes de communication…). La vraie voix étant verticalité, donc souffle-vrai, ce travail peut également être une ressource précieuse pour des professionnels de l’ostéopathie, kinésithérapie, kinésiothérapie, ou encore de la musicothérapie, ainsi que pour la pratique des instruments de musique et des arts de la scène.

Elle se déroule en stages collectifs de 3 à 4 jours ou par coaching individuel.

AVIS IMPORTANT !

La méthode de Pneumaphonie®-Serge Wilfart® faisant appel à des postures corporelles particulièrement précises ayant un impact direct sur le souffle et la voix, il convient de vous assurer que vous vous adressez bien à un praticien agréé et autorisé à utiliser cette méthode. A cette fin, il existe une liste des Praticiens Agréés

Pouvoir enseigner la Pneumaphonie résulte d’un cheminement qui ne se fait pas un jour : les praticiens se perfectionnent sans cesse auprès de Serge Wilfart pour pouvoir accompagner au mieux leurs élèves. C’est ainsi que des règles exigeantes, garantes d’un travail de qualité, ont été établies.

Pour devenir Praticien Agréé, un pneumaphoniste doit avoir suivi une formation professionnalisante d’une durée initiale de quatre années minimum.

Ensuite, le pneumaphoniste doit soutenir un mémoire devant un jury en vue d’obtenir le Certificat d’Aptitude de Praticien Méthode de Pneumaphonie®-Serge Wilfart® .

Enfin, chaque Praticien Agréé suit une Formation Continue, indispensable à la qualité de son travail. La Méthode Serge Wilfart® ne cesse de se parfaire et d’évoluer. Les Praticiens Agréés sont donc les seuls aptes, par leur Formation Continue, à enseigner cette méthode, à pouvoir se prévaloir de ce titre et à utiliser les termes Pneumaphonie® et Méthode Serge Wilfart®, qui sont des termes déposés et protégés.

La Psychophonie de Marie-Louise Aucher

 

Marie-Louise Aucher

Dans les années 1960, Marie Louise Aucher (15 Janvier 1908 - 10 Octobre 1994), musicienne et cantatrice, découvre les correspondances vibratoires entre le son et le corps humain.

Elle établit une échelle de sons qui rejoint certains points énergétiques de la médecine traditionnelle chinoise.

Encouragée par des chercheurs et des médecins, elle fonde alors la Psychophonie, démarche novatrice dans l’enseignement de la pose de voix.

La Psychophonie

Marie-Louise Aucher l’a définie ainsi :

« La Psychophonie est une démarche auto-expérimentale d’harmonie physique et psychique qui utilise à la faveur de la voix parlée et chantée, les correspondances entre l’Homme, les Sons, les Rythmes, et le Verbe. »

Le cliché des sons, une spécificité de la Psychophonie Marie-Louise Aucher®

Le « cliché des sons » est un test de réceptivité sonore inventé par Marie-Louise Aucher. C’est une mise en vibration du corps du sujet par la voix de la psychophoniste, selon les correspondances sons/corps, telle une « écophonie ». Il donne des indications sur l’état physique et psychique momentané de la personne, mais aussi des pistes pour le travail vocal. Il se transmet dans l’esprit du « compagnonnage » dans le cadre de la formation de psychophoniste.

Le chant prénatal, une autre spécificité de la Psychophonie Marie-Louise Aucher®

Dans les années 1970, soutenue par les Drs Leboyer et Odent, Marie-Louise Aucher a l’intuition, désormais onfirmée par les recherches scientifiques, que le chant produit des vibrations bénéfiques pour l’équilibre neurophysiologique et affectif du bébé. L’enveloppe sonore dans laquelle se développe le fœtus, laissera une empreinte sensorielle et kinesthésique ineffaçable. Durant la grossesse, l’accouchement, la période post-natale, c’est le bien-être de l’enfant et de la mère qui est recherché. Marie-Louise Aucher compose alors des Chansons pour l’enfant à naître qui accompagneront parents et enfant durant les neuf mois de grossesse.

Cette formation est dispensée dans le cadre de la Formation diplomante d’animateur en Psychophonie Marie-Louise Aucher®

Les grands axes de la Psychophonie®

Les grands axes de la Psychophonie® sont :

Réceptivité et émission

La qualité de notre émission vocale dépend de notre conscience corporelle et de la finesse de notre réception sensorielle.

Les cinq sens

L’enfant découvre le monde extérieur grâce à ses cinq sens. Adulte, nous les utilisons pour découvrir notre monde intérieur et enrichir notre expression vocale.

Voix parlée, voix chantée

Ces deux aspects de la voix sont indissociables. On ne saurait travailler l’un sans travailler l’autre. Poésie, mélodie, rythme en sont les clés.

Le souffle

Au cœur de la vie, entre inspiration et expiration, il ouvre les portes de la voix.

Enracinement et rayonnement

Bâti sur un axe vertical et sur un axe horizontal, l’être humain trouve son équilibre entre ces deux pôles. La justesse de sa parole et la liberté de son chant en découlent.

Harmonisation

La démarche psychophonique permet de relier les différents plans de l’être : physique, énergétique, émotionnel, mental, spirituel, et de les harmoniser.

Les bienfaits

Source de détente, de vitalité, de tonus, d’équilibre, la Psychophonie® permet à chacun de se construire dans le respect de soi et des autres et de s’exprimer en toute plénitude.

Pratique de la Psychophonie®

Lors de séances individuelles, d’ateliers ou de stages, vous pratiquerez le travail vocal sur les bases suivantes :

Préparation corporelle : équilibre entre détente et tonification des points-clés du corps

Réceptivité kinesthésique aux sons, résonance interne et amplification naturelle de la voix

Développement de la conscience sensorielle en lien avec les qualités de l’émission vocale et de la réceptivité aux sons

Axe vertical, ancrage, mobilité du corps et de la voix (pieds, bassin, colonne, nuque, tête)

La respiration avant et pendant le chant : ouverture des espaces internes, soutien, souplesse et jeu expressif du diaphragme

Expressivité de la voix : travail souvent ludique autour d’expressions spontanées, de vocalises et de chants

Conscience du lien entre corps, voix et émotions

Textes et chants de tous répertoires (chansons françaises, traditionnelles, jazz, classiques...)

L' Analyse Transactionnelle

L' Analyse Transactionnelle (A.T.) est à la fois :

  • une théorie de la personnalité,
  • un modèle de communication,
  • et une étude des comportements.

L' Analyse Transactionnelle s'est développée bien au-delà des premières théories de son fondateur Eric Berne et de sa mort en 1970, de nombreux experts s'étant attachés depuis à en explorer et affiner les concepts. En particulier le modèle original en trois Etats du Moi "Parent - Adulte - Enfant" (PAE) a été subdivisé pour donner un nouveau modèle à 9 éléments qui est celui auquel on se réfère aujourd'hui. Le Parent se compose du Parent Normatif et du Parent Nourricier, chacun avec un côté positif et un côté négatif. L'enfant se compose de l'Enfant Adapté et de l'Enfant Libre, chacun d'entre eux aussi avec un côté positif et un côté négatif.

L' Analyse Transactionnelle s'applique à plusieurs niveaux :

  • dans le champ clinique de la thérapie,
  • dans l'analyse de la personnalité,
  • dans la communication interpersonnelle,
  • dans la dynamique de groupe,
  • dans l'analyse de groupe et d'organisation (cf. Théorie Organisationnelle de Berne ou "T.O.B.").

L' Analyse Transactionnelle est utilisée dans les domaines de l'éducation, du consulting, de la formation, du coaching, du recrutement, des bilans de compétence ou l'organisation.

L' Analyse Transactionnelle peut être résumée autour de six idées-clé :

  1. Je suis OK, Vous êtes OK : c'est une expression des plus répandues pour exprimer le but de L' Analyse Transactionnelle, qui est d'établir et renforcer une Position de Vie permettant à la valeur de chaque personne de s'exprimer. Le Credo de base est de considérer toute personne comme une personne de valeur ("OK") et donc capable de changement, de croissance et d'interactions saines.
     
  2. Les signes de reconnaissance ou "strokes" : Eric Berne a observé que les individus ont des besoins de reconnaissance, qu'ils assurent par des signes verbaux ou non verbaux, et qu'ils échangent pour survivre et se développer. L'anayse transactionnelle permet de comprendre comment les personnes échangent des signes de reconnaissance positifs ou négatifs et de changer les mauvaises façons d'échanger.
     
  3. Les Etats du Moi : Eric Berne a permis de comprendre la complexité des échanges (ou "transactions") en modélisant la personnalité de l'homme en trois "Etats du Moi". Chaque Etat du Moi est un système complet de pensées, de sentiments, d'attitudes et de comportements à partir duquel nous agissons et échangeons. Les états "Parent", "Adulte" et "Enfant" et les interactions entre ces états sont au fondement de la théorie de L' Analyse Transactionnelle. Ces concepts se sont répandus en thérapie, communication, formation et consulting.
     
  4. Les Transactions : Les transactions sont les échanges de communication de base entre les personnes : un stimulus et une réponse. Elles se présentent en général en séquence. L' Analyse Transactionnelle permet de reconnaître quels sont les Etats du Moi à partir desquels les personnes réalisent leurs échanges et de suivre les séquences de transactions qui se déroulent, afin d'améliorer l'efficacité de la communication.
     
  5. "Des Jeux et des Hommes" : dans le l'ouvrage qui a lancé L' Analyse Transactionnelle, Eric Berne a répertorié un certain nombre de "jeux" types comme des comportements amenant des dysfonctionnements dans la communication ou la relation à l'autre. Ces transactions récurrentes et malignes ont pour but d'obtenir des signes de reconnaissance, mais ne font que renforcer des sentiments et des positions de vie négatifs, masquant l'expression directe de pensées et d'émotions. Berne a repéré ces jeux ou stratagèmes avec des noms qui permettent de les reconnaitre instantanément, pour mieux les déjouer: "Oui, mais...", "J'essaie de vous aider...", "Battez-vous !", "Je t'ai eu !"...
     
  6. Le Scénario de Vie : Les véritables dysfonctionnements comportementaux sont le résultat de décisions prises pendant l'enfance afin d'assurer la simple survie. Toutes ces décisions constituent le Scénario de Vie, un plan au niveau préconscient qui pilote la vie. Changer ce scénario de vie est le but essentiel de la psychothérapie en Analyse Transactionnelle. Remplacer les scénarii violents au niveau organisation ou au niveau social par des comportements non violents, de coopération est une des applications de L' Analyse Transactionnelle.
     
  7. Le contrat : La pratique de L' Analyse Transactionnelle est basée sur un contrat mutuel de changement. L'analyse Transactionelle a pour postulat de considérer les personnes comme capables de décider ce que doit être leur vie. Aussi le travail entre le client, le formateur, le consultant ou le coach se fait sur une base contractuelle.

Il faut toujours viser la lune car, même en cas d'échec,

on atterrit dans les étoiles.

Vous êtes le laboratoire, et chaque jour est une expérience.

Allez chercher ce qui est nouveau et inattendu.

Nous sommes libérés par ce que nous acceptons,

mais nous sommes prisonniers de ce que nous refusons.

 

Oscar Wilde. Joël Elkes. Swâmi Prâjnandad 

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Rédigé par jp